Pouvez -vous nous en dire plus sur Lynx ?  

« Lynx est une boite française composer une quinzaine de collaborateurs. Notre travail est de concevoir et distribuer des casques de réalité mixte qui accueillent aussi bien des solutions de réalité virtuelle que de réalité augmentée pour des entreprises. Nos clients viennent de tous les secteurs et de partout dans le monde. Nous disposons d’un savoir-faire dans la conception de ces systèmes et dans leur utilisation.

Pourquoi avoir choisi de se spécialiser dans ce domaine ?  

« Les technologies immersives, et la réalité mixte en particulier, sont un secteur pionnier et très passionnant. L’équipe de Lynx est composée de professionnels à l’image, pionniers et passionnés. À titre personnel j’ai découvert la réalité virtuelle lors de mes études. J’avais pour ambition de créer mon propre casque, avec des fonctionnalités qui n’existaient pas encore. C’est dans cet objectif que j’ai créé mon entreprise. »

Selon vous, pourquoi la réalité virtuelle n’est-elle pas encore une technologie répandue au sein de toutes les organisations ?

« Il y a un frein évident d’un point de vue technique et social. Certains casques ne sont pas assez confortables, ce qui peut créer un rejet de la part de l’utilisateur. De plus, le visage est une partie du corps particulièrement personnelle et certaines personnes refusent de porter ce périphérique. Masquer les yeux d’un individu, c’est socialement très fort. C’est donc un gros challenge de faire porter un masque à ces personnes. Enfin, il y a l’aspect financier. »

Quels sont vos objectifs/projets à moyens/long terme ?  

« En 2021, nous prévoyons de distribuer plusieurs milliers de casques partout dans le monde. Sortir notre produit, l’accompagner sur le marché, mais aussi poursuivre notre travail de R&D afin d’être en mesure d’en proposer des évolutions. Je souhaite que Lynx soit une référence de l’AR/VR sur le long terme. »

Qu’attendez-vous de l’Association pour l’année 2021 ? 

« Nous apprécions les valeurs de France Immersive Learning. C’est pour cela que l’on a choisi d’y adhérer. J’ai l’espoir que l’Association renforcera encore ses démarches de mise en relation entre les membres. »