Pouvez -vous nous en dire plus sur Mimbus ?

Mimbus est une entreprise de création de simulateurs virtuels et des environnements immersifs dédiés à l’apprentissage des métiers manuels pour des centres de formation.

Composée d’une équipe de vingt collaborateurs, nous distribuons ces solutions dans une cinquantaine de pays grâce à un réseau d’une trentaine de revendeurs qualifiés. Aujourd’hui, nous proposons une vingtaine de métiers manuel, par exemple électricien, peintre, menuisier, etc.

Nous avons également conçu une plateforme, Vulcan, qui permet de suivre les activités de chaque apprenant sur nos simulateurs, et d’en faire parvenir les résultats au formateur afin qu’il puisse accompagner au mieux l’acquisition des compétences. Ainsi, le formateur peut créer un parcours pédagogique individualisé et adapter les modules de formations. Cette plateforme est par ailleurs ouverte aux simulations de nos partenaires qu’il nous arrive de proposer, créant ainsi un véritable centre de pilotage des formations immersives.

C’est autour de cette approche ouverte que nous avons créé Mimbus Academy qui est un organisme de formation de formateurs.

Quelles technologies utilisez-vous ? (exp : vidéo 360°, VR, etc.)

Mimbus utilise principalement Unity pour développer ses simulations, qui sont majoritairement utilisées avec des casques de réalité virtuelle. Parfois, nos simulations fonctionnent aussi très bien sur écrans 2D. Tout dépend du besoin métiers de nos clients.

Pourquoi avoir choisi de se spécialiser dans ce domaine et pourquoi avoir choisi d’y intégrer la réalité virtuelle ?

J’ai pu constater, comme beaucoup, que les métiers manuels sont en pénuries de main d’œuvre. Souvent, nous avons tendance à avoir une mauvaise image de ces métiers, que l’on qualifie de « sale » ou de « mal payé », et de ne pas avoir conscience de leur importance dans notre société. Typiquement, les métiers de soudeur, d’électricien ou de plombiers.

Mimbus milite pour que les métiers manuels soient reconnus, valorisés, et que soient détectés les talents très tôt afin d’orienter les jeunes vers ces carrières.

La formation à ces métiers implique des ateliers équipés, des coût consommables non neutre et des risques de blessures potentiels. La réalité virtuelle est une réponse remarquable d’efficacité à ces sujets. Elle permet d’atteindre la performance technique attendue tout en évitant des investissements trop importants ou des risques pour les apprenants. Elle a de plus l’avantage indéniable de permettre aux formateurs d’observer et d’accompagner au mieux l’acquisition des compétences, de répeter sans coûts ni risques.

Je vis de mes deux passions : la pédagogie et la technologie.

Proposez-vous uniquement des produits sur étagère ?
Quasiment. Notre force commerciale est que nos projets donnent lieu à des produits catalogue. Mais il nous arrive de faire des expériences sur mesure et de compléter nos offres par celles notamment de nos partenaires de France Immersive Learning.

Quels sont vos objectifs/projets à moyens/long terme ?

Notre objectif est de démontrer l’efficacité des technologies immersives et les rendre accessibles dans les centres de formation. Nous cherchons à déployer et enrichir notre plateforme pédagogique, qu’elle soit utilisée à plus grande échelle, aussi pour l’orientation afin de susciter des talents. Il est donc important de mettre l’accent sur la nécessité de former les professeurs et les formateurs à l’utilisation des technologies que nous utilisons.

Quels sont les partenaires socles de l’entreprise, autres que France Immersive Learning ?

Nous avons tout d’abord des partenaires « développeurs/éditeurs » mais aussi des laboratoires de recherche universitaires. Nous travaillons également avec d’autres membres de France Immersive Learning comme Immersive Factory, Ino-VR et d’autres encore. D’un point de vue marketing, nous avons deux partenariats assez importants, un avec HP, l’autre avec Microsoft.

Pour quelles raisons avoir choisi d’adhérer à France Immersive Learning ?

Depuis plusieurs années, je suis les activités de Nicolas Dupain. Nous partageons les mêmes valeurs, et je les vois s’incarner petit à petit à travers France Immersive Learning. Je souhaite que des acteurs français, experts des technologies immersives puissent se fédérer sur ces bases d’excellence et de confiance afin de s’imposer sur le marché mondial.

Qu’attendez-vous de l’Association pour l’année 2021 ?

Il faut que France Immersive Learning continue de valoriser ses membres et développer la communauté. Il faut renforcer l’accompagnement sur les projets individuels comme collectifs, aussi développer la visibilité de chacun et de l’Association au profit de tous.