Pouvez -vous nous en dire plus sur Reverto ?  

« Reverto est une équipe de huit collaborateurs qui développe des expériences en utilisant la vidéo 360° avec des couches d’interactivité. Cela permet d’immerger les utilisateurs dans des thématiques telles que le sexisme, le harcèlement sexuel et moral et le handicap. Actuellement, nous travaillons sur la détection du burn-out. En collaboration avec le Ministère de la Justice, nous travaillons sur la prévention des violences conjugales grâce à la réalité virtuelle. Nos expériences font vivre aux utilisateurs des situations de sexisme ou de harcèlement moral dans la peau d’une victime. Nous réalisons des situations du quotidien, par exemple dans un contexte professionnel. Nous empruntons des locaux d’entreprises existantes aujourd’hui pour que l’expérience soit le plus réaliste possible. Il y a ensuite des modules interactifs qui reviennent sur les situations vécues et expliquent la gravité des actes commis. Ces modules rappellent la loi, les sanctions et donnent les clés pour agir. Nous collectons aussi des données pour l’entreprise afin de savoir s’il y a déjà eu des témoins ou des victimes de ces situations, à quelles fréquences et dans quel service. Cela permettra à ces établissements d’établir un reporting complet une fois que les collaborateurs ont appris à reconnaitre ce genre de situation. »

Pourquoi avoir choisi d’utiliser des technologies immersives pour ce domaine ?

« Grâce à une expérience réalisée sur les harcèlements sexuels, nous avons constaté que la réalité virtuelle sensibilisait particulièrement sur ces sujets. Vivre ces expériences à la première personne, permet de mieux s’identifier au personnage et de développer l’empathie des individus sur ces thématiques. Bien que cette expérience ne soit pas réelle pour ceux qui la vivent à travers un casque de réalité virtuelle, cette épreuve va s’inscrire dans leur vécu émotionnel. Si par la suite ces personnes sont de nouveaux confrontés à l’une de ces situations, ils seront plus à même de réagir et de se sentir affecté par ce que vit autrui. »

Faites-vous des productions sur mesure ?

« Oui pour certains de nos clients, comme avec le Ministère de la Justice. Nous pouvons en réaliser si elles composent notre ligne éditoriale : le savoir-vivre ensemble, le bien-être au travail et la prévention des risques psychosociaux. Sinon, nous proposons principalement des produits sur étagères mis à part ce qui concerne les violences conjugales. »

Quels sont vos objectifs/projets à moyens/long terme ?  

« Cette année, notre but est de pouvoir développer une dizaine de contenus supplémentaires. Nous voulons proposer à nos clients un catalogue complet en ce qui concerne le risque psychosocial. Nous souhaiterions aussi agrandir notre équipe commerciale et informatique.

Quels sont les partenaires socles de l’entreprise, autres que France Immersive Learning ?

« Nous collaborons beaucoup avec Otter Tech, qui développe nos solutions. Il y a L’EMLyon qui nous a soutenus au commencement de notre activité. Et nous pouvons également compter sur nos premiers clients, qui nous ont eux aussi soutenus au démarrage de notre activité qui sont la Confédération Générale du Travail (CGT) et Mouvement des entreprises de France (MEDEF) ».

Pour quelles raisons avoir choisi d’adhérer à France Immersive Learning ?

« Reverto souhaitait élargir son réseau et s’ouvrir à d’autres acteurs de réalité virtuelle. Grâce aux retours d’expériences de d’autres entreprises, nous accompagnons au mieux nos clients pour des déploiements plus complexes. Une des raisons est aussi la mise en relation entre tous les acteurs qu’offre France Immersive Learning. »

Qu’attendez-vous de l’Association pour l’année 2021 ?

« Nous attendons de France Immersive Learning une animation de communauté, une rencontre possible entre tous les différents membres atours de problématique VR. Le but serait de connaitre tous les membres et leurs activités pour créer de possible partenariat comme c’est le cas avec Otter Tech et Bodyswaps par exemple.